En milieu professionnel, certaines activités tels que les équipements industriels (mélangeurs sous vide) par exemple génèrent des émissions de poussières, gaz ou fumées dangereuses pour la santé. La réglementation stipule que ces polluants doivent être aspirés lorsque la ventilation ne suffit pas à les éliminer.
Les risques liés aux polluants dans le milieu du travail
De nombreux types de polluants peuvent être émis dans le milieu professionnel : fumées, poussières, gaz, produits chimiques, etc. Ces émissions, lorsqu’elles sont inhalées, peuvent avoir des effets nocifs sur la santé. Certains polluants causent des irritations, des infections du système respiratoire, des atteintes neurologiques, voire des cancers. L’INRS (Institut national de recherche et de sécurité) élabore des plans de prévention limitant ces risques, relayés par les CRAM (Caisses régionales d’Assurance maladie) et les CGSS (Caisses générales de Sécurité sociale). Ces organismes mettent des ingénieurs-conseils et des contrôleurs de sécurité à disposition des entreprises pour les aider à mettre en œuvre la prévention.
Aspiration industrielle : les dispositifs à mettre en place
La loi considère que la ventilation n’est pas suffisante comme technique d’assainissement lorsque les polluants sont fortement toxiques ou émis en grande quantité. Dès lors, il faut mettre en place des solutions d’aspiration industrielle pour atteindre une concentration admissible : de 10 à 5 mg/m3 d’air sur 8 heures de travail. Certaines substances relèvent de seuils limites différents. Il faut notamment éviter les atmosphères explosives en aspirant les émissions de gaz et poussières inflammables. La concentration de gaz ou vapeurs inflammables doit rester inférieure à 25 % de la LIE (limite inférieure d’explosivité). De plus, certains problèmes techniques du système d’aspiration peuvent ne pas être détectés par les personnes présentes dans les locaux. Lorsqu’une défaillance empêche le système de fonctionner correctement, un avertissement automatique doit le signaler.