Indispensables à la bonne marche de l’économie, les métaux sont omniprésents dans nos vies et dans les appareils que nous utilisons quotidiennement. Comment leur prix est-il fixé ?
La fixation du prix des métaux
La plupart des matières premières sont cotées en bourse, et les métaux n’échappent pas à la règle. Au départ, leur prix est tout simplement déterminé par la loi de l’offre et de la demande, et donc corrélé aux cycles de la production industrielle et aux stocks des entreprises. Toutefois, le marché des métaux a été marqué par l’arrivée massive d’investisseurs financiers depuis le début des années 1980, et par une nette augmentation de la spéculation. De ce fait, le prix des métaux tend de plus en plus à être déconnecté des éléments fondamentaux du secteur.
Où les métaux sont-ils cotés ?
Les transactions des métaux non ferreux (cuivre, nickel, plomb, zinc, étain, aluminium) passent principalement par le Marché des métaux de Londres (LME) qui regroupe 80 % des échanges. En ce qui concerne les métaux précieux comme l’or et l’argent, la cotation de référence est celle de l’Association des professionnels du marché des métaux précieux (LBMA), installée aussi à Londres. Enfin, les métaux dits stratégiques (titane, cadmium, iridium, sélénium, tantale, tungstène, germanium, mercure) sont également cotés à Londres pour l’essentiel. Ceci étant dit, d’autres places boursières comme celles de Paris et de New York proposent des cotations pour les métaux précieux et les métaux non ferreux.
Le cas particulier de l’acier et de l’inox
En revanche, certains métaux comme l’acier classique ou inoxydable, qui permettent notamment de fabriquer des raccords inox ou des brides inox, ne sont pas cotés en bourse. Ils sont en effet directement échangés par contrat entre les acheteurs et les vendeurs, ou éventuellement grâce à des intermédiaires. Du fait de cette spécificité, le prix de ces matières tend à être moins volatil et relativement stable dans le temps.