Idées de création
- Prendre du recul par rapports aux idées de créations très « branchées » : les modes passent vite
- Prendre du recul par rapport aux projets « passion » : les goûts et les idées du créateur d’entreprise ne sont pas forcément universels…
- Lancer un produit ou un service nouveau, sur un marché lui aussi nouveau, représente un cumul de risques, surtout si l’on crée de nouvelles contraintes pour les clients. Dans la mesure du possible, le créateur doit s’adapter aux habitudes et à l’environnement du client et non l’inverse.
- Tout projet doit apporter un « plus » suffisant par rapport à la concurrence existante. Cependant, il faut être
- conscient qu’une bonne idée sera toujours copiée. D’autre part, quelque soit l’originalité d’un projet, d’autres créateurs ont les mêmes idées en même temps…
Expérience professionnelle du créateur
Le risque d’échec est maximal lorsque le créateur démarre dans un secteur d’activité différent de celui dans lequel il a exercé son activité professionnelle.
Étude du marché
- Elle est essentielle pour limiter les risques ; beaucoup de créateurs sont persuadés qu’il existe un marché pour leur projet mais ne prennent pas la peine de le vérifier sérieusement. La taille d’un marché est souvent surestimée.
- Le créateur doit se méfier des études déjà existantes et donnant des informations trop générales (unmarché porteur sur le plan national peut se révéler quasi inexistant sur le plan local…).
- Il est indispensable de toujours réaliser, soi-même, au moins une partie de l’étude de marché en rencontrant directement les clients potentiels.
- Il faut se méfier également des réponses positives données par pure sympathie (si l’on se basait sur les réponses données par les personnes disant boire régulièrement du thé, on s’apercevrait que la production mondiale est largement insuffisante…).
- Ne pas confondre « besoin » et « demande » (exemple : la livraison de courses à domicile : le besoin existe mais la demande réelle est très limitée).
Se faire aider ?
Le futur créateur ne doit pas trop compter sur les autres ; le plus souvent, l’intérêt manifesté par les interlocuteurs n’est qu’un intérêt poli, de façade. Il se traduira rarement par une aide réelle… surtout si l’aide attendue est d’ordre financière.