Le premier Mai de chaque année, les travailleurs du monde entier fêtent la journée internationale du travail. En France, la fête du Travail est un jour férié, chômé et payé selon le code de travail.
Cependant, la loi permet aux employés des établissements qui ne peuvent pas interrompre leurs activités de travailler le jour de la fête des Travailleurs.
Il n’existe pas une définition exacte de ce type d’activités, mais le Code du travail propose une liste des établissements qui peuvent ouvrir le 1 er Mai : les établissements de santé et de soins, de pompes funèbres, les entreprises de spectacles, les hôtels cafés restaurants, les transports, les fleuristes, etc.
Les établissements qui comptent faire travailler leurs salariés le 1er Mai sont devant l’obligation de prouver que l’activité ne peut pas être interrompue. Attention, si l’entreprise fait travailler les salariés sans démontrer que l’activité ne peut pas être interrompue, elle court le risque d’une sanction de 750 euros. Cette sanction se dédouble (1500 euros) si l’âge du travailleur est inférieur à 18 ans.
Lorsqu’on travaille le jour de la fête des Travailleurs, on perçoit une paye double comme le stipule l’article L3133-6 du Code du travail : « Les salariés occupés le 1er mai ont droit, en plus du salaire correspondant au travail accompli, à une indemnité égale au montant de ce salaire »
Le 1 er Mai est une journée pendant laquelle plusieurs activités connaissent une hausse importante comme la livraison de fleurs et plus particulièrement de bouquets de muguet, car cette journée coïncide avec la fête de cette fleur. Heureusement que la loi permet encore aux Français de commander et d’offrir des bouquets de fleurs !